erster landgang nach orkanartigem sturm

heute vormittag hat sich die lage kurz so beruhigt, dass wir mit gali(unserem bananaboat,das gummiboot heisst leo) an land rudern.
wir werden von einem franzosen der hier lebt am quai empfangen. er hätte gesehen wie es uns hin und her gerissen hätte.
tatsächlich krängten wir manchmal so fest dass abwechslungsweise das steuerborddeck im wasser war und sekunden später spülte es uns die fender auf backbord vom deck. es ist auch vom land her eindrücklich gewesen wie es uns hin und her schlug.
wir erfahren, dass fünfzig boote im jachthafen schwer beschädigt wurden. zum teil sind sie zerschellt und wir finden noch spuren an unsrem alten quai. es sieht traurig aus.
da nimmt man das stundenlange ausharren und bangen in kauf. dreissig sekunden hätte es gedauert wenn unser anker nicht gehalten hätte...
der wellenbrecher hat nicht standgehalten. die ganze promenade zum leuchtturm sieht aus wie nach einem bombenangriff.
jetzt sind wir wieder auf der galileo. es fängt wieder an zu heulen. wir bleiben bestimmt noch bis morgen vor anker und hoffen ganz fest, dass er weiterhin so gut hält.







Eh oui, on s’est dit qu’on sera prévoyant, qu’on écoutera bien la météo, puis au premier signe d’une tempête de l’oueston se déplacera de notre si jolie mais si dangereuse place, comme les navigateurs du quai nous expliquent.parement à l’automne, une tempête avait fait pas mal de dégâts… On a tout fait comme ça. On s’étais donc déplacé au milieu du port le vendredi, il y avait déjà du vent et de la mer pour rendre la place inconfortable, nos amis qui passait pour le café, Bodo et Angelika, que l’on connaissait du chantier à Sète, qui étais là par hasard à Majorque en vacance, nous encourageaient et nous aidaient en larguent les amarres. L’ancre principale accrochait bien au bout de ces 60m de chaînes sur 5m de fond, de quoi se sentir en sécurité.
Et bien non. On a passé bien 24 heures à être secoué dans tous les sens, par de rafales de 50kn de vent, en se demandant sans arrêt si notre seule ancre allait tenir, a essayé de mettre une deuxième, qui ne voulait pas s’accrocher, à s’imaginer ce qui pouvait arriver si elle ne tenait pas … Trente seconde pour réagir, puis deux minutes avant de s’écraser sur les rochers du fond du port … Non, pas une ambiance pour dormir tranquille.
Mais elle a tenu bon, notre ancre. Ce n’étais pas le cas pour tous les bateaux, comme on vient d’apprendre. C’est assez impressionnant de voir un bout de plastique sur la plage avec écrit dessus Sundance 41 …
La grosse mer qui rentrait dans l’anse a même bien réduit la môle principale. Les nouvelles nous ont ensuite appris que c’étais la tempête de l’année en Espagne.Ils parlaient même de force d’Ouragan.
Entre-temps on est en train de subir les toutes dernières rafales, normalement demain matin, le temps se sera calmé et nous retournerons à quai … inshallah.