Montag, 14. Februar 2011

BOAS FESTAS

Valentinstag …und dieses jahr noch keinen blog geschrieben…

Weihnachten verbrachten wir in mindelo. Auf der strasse, in den aluguers (kollektivbus), wo immer man sich auch aufhielt, ertönte kapverdische weihnachtsmusik und verkündete BOAS FESTAS.

Wir lagen in der bucht vor anker und mir war gar nicht festlich zumute. Flach gelegen bin ich, und dies ein paar tage lang. Ein paar widrige käfer machten mir das leben schwer. Einmal versuchten wir bei freunden auf besuch zu gehen aber es endete damit, dass ich an deck die fische fütterte …es war wirklich zum kotzen. Ausgerechnet über die festtage….

Am 28. 12 segeln wir nach santa luzia und ankern zwei tage in der bucht bei punta espia. Hier kann ich einfach schlafen und muss niemandem erklären wie es mir geht.

Am 30. 12 geht’s weiter richtung tarrafal von sao nicolau und meine lebensgeister beginnen sich zu reaktivieren. Statt fische zu füttern habe ich jetzt lust fisch zu essen und so beschliessen wir am silvesterabend ausswärts essen zu gehen. In der kleinen pension von alice gibt’s, exclusive für uns, fischsuppe . wir sind die einzigen gäste und kommen uns ein wenig verloren vor. Gegen 22h ist die stube plötzlich voll mit allen verwandten von alice . die menschen sind herzlich und lassen uns teilhaben an ihren geschichten die das leben schreibt. Viele der familie sind in die USA ausgewandert. Zweitdrittel aller kapverdianer leben im ausland und einige kehren über die festtage oder im sommer für kurze zeit in die heimat zurück.

Am 4. Januar brechen wir wieder auf. Während der ganzen nacht beobachten wir ein segelschiff, dass in sicherem abstand auf gleichem kurs segelt wie wir und als wir bei tagesanbruch in tarrafal,( diesmal tarrafal von sao tiago) ankommen erkennen wir die MACO. Eigentlich haben wir uns von jürgen und martin schon in mindelo verabschiedet. Bemühe mich für die beiden ein feines abschiedsessen zu machen bevor sie in richtung karibik aufbrechen.

LOJAN liegt auch neben uns vor anker und beim abschied meint daphne trocken: WER NICHT GEHT KANN NICHT WIEDERKOMMEN !

Am 10. Januar machen wir uns auf den weg in die hauptsadt der kapverden , praia. Meine mutter hat mir einen umschlag gegeben, den ich einer befreundeten frau überbringen soll. Vor über 20 jahren war mami hier zu besuch, und hat adelcia pires kennen gelernt. Mittlerweilen ist frau pires die premiere dame der kapverden und gleichzeitig präsidentin der hilfsorganisation, für die sich mami jahrelang engagiert hat.

Wir sind schon ein bisschen aufgeregt. Ruedi hat neue schuhe angezogen und schon nach 100 meter laufen machen sich die ersten blasen bemerkbar…

Madame pires empfängt uns herzlich in ihrem büro und wir erfahren viel über ihr land, ihre arbeit…und die bergtouren, die sie zusammen mit meiner mutter in der schweiz gemacht hat. Wir machen erinnerungsfotos….

Es sollten die letzten fotos sein , mit dieser kamera.

In der nacht auf den 12. Januar bekommen wir unerwünschten besuch auf der galileo.Normalerweise schlafen wir nicht verschlossen und verriegelt, aber da man uns gewarnt hatte, dass praia gefährlich sei, haben wir also zum ersten mal überall zugemacht….ausser dem luck über dem carrée. Genau dort hat sich ein ganz schmaler wurf zwischen den schoten durchgezwängt und ist eingedrungen. bin erwacht als der dieb die bretter im niedergang weggenommen hat und hab sooooooooooo laut geschrien…il y a quel‘qun…damit er ja merkt, dass ich wach geworden bin.

Ruedi ist sofort aus dem bett und aufs deck gerannt. Der dieb hat sich mit meinem wascheimer samt handys, kompi, i pod und fotoapparat schwimmender weise aus dem staub gemacht….auf nimmerwiedersehen . hoffentlich.

per funk haben wir die hafenpolizei avisiert …hätte ja sein können, dass sie in der nähe sind.

haben uns bei tagesanbruch auf den weg gemacht richtung sal…hatten das bedürfnis die galileo reinzuwaschen, uns wind und wellen auszusetzen und einfach weg von praia.

Alle fotos sind mit dem apparat und dem kompi zusammen verschwunden. Was bleibt sind schöne erinnerungen und die sind wenigstens nicht wegzustehlen!

Am 20. Januar ist silvan nach sal gekommen und hat uns ersatz aus der schweiz mitgebracht. Werde wieder weitermachen an meinem blog. Brauche einfach zeit …gebrauchsanweisungen zu lesen ist nicht unbedingt meine stärke, aber ich bin zuversichtlich dass ich es schaffe den nächsten blog mit bildern und vor jahresende aufs netz zu stellen.

Familie und freunden wünsche ich von ganzem herzen einen schönen valentinstag !


Chers amis, excusez la longue pause depuis le dernier blog, nous avons été cambriolé à Praia, Santiago, et depuis il nous maquait les outils, appareil photos et ordinateur pour continuer. Entre-temps Silvan, le fils de Kerstin, nous a ramené les pièces de rechange nécessaires, nous pouvons donc continuer. Mais je vais au moins raconter ce qui s’est passé entre-temps.

Nous étions à Mindelo, c’est Noël, beaucoup de bateaux partent pour les Antilles, car les alizés sont enfin revenues. Ça nous motive pour bouger aussi et nous partons dans le sens inverse, vers l’est : la première île est Santa Lucia, une petite-Île déserte, car les sécheresses répété ont chassé les quelques courageux qui essayaient dans le passé de s’y établir. Faut dire qu’il n’y a pas grand-chose d’autre qu’une longue plage de sable et des cailloux à perte de vue. Deux jours de mouillage sauvages et tranquille ; repos.

Puis nous allons à Tarrafal sur Sao Nicolao pour être dans un endroit habité pour la fin de l’an. Petit port avec village de pêcheurs très simples et très accueillants.Pour manger au resto le soir de la St Sylvestre nous cherchons un resto auberge qui est recommandé dans un guide de randonneur que nous avons, chez Alicia. Nous trouvons la maison mais tout ce que nous voyons est un petit magasin, j’y entre pour demander et la dame derrière le comptoir me dit que oui on peut manger du poisson, le soir à sept heure.

Bien nous y retournons donc à sept heures et trouvons une autre dame au premier étage dans une salle à manger familiale, elle nous amène dans une deuxième petite salle à manger derrière, ou il y a plusieurs tables, remplies de vaisselles, de biscuits et autres, et une table dresser pour deux personnes, sinon rien, personne, les volets fermés, des néons … Mon premier reflex était, oups on s’est trompé ! Mais comme on a réservé et comme ils nous attendaient, on n’osait pas repartir. A peine assit la dame nous sert la soupe, puis le plat avec du thon cuit, puis, comme dessert, on nous sert quelque sucrerie des tables voisines.

Pendant ce repas étrange, petit à petit la maison se remplit de membres de la famille, ils se retrouvent pour nouvel an et comme ça nous rencontrons le père ou grandet, un oncle-député et nous apprenons un tas de choses sur cette famille dont la plus part vit aux etat-unies. Ils nous expliquent aussi qu’à minuit les jeunes amoureux se vêtissent en blanc et vont les pieds dans l’eau, ce qui semble porter bonheur et fertilité.

Nous repartons donc nous promener au village, mais il n’y a pas de musique dans les rues les gens semblent être pris par des préparations, les filles ont les bigoudis sur la tête, bref nous retournons au bateau pour attendre le départ des festivités… et nous réveillons peu avant minuit ; le temps d’aller à la plage où tout le monde est réuni au tour des jeunes en blanc la cérémonie se termine, les gens s’embrasse et se disent boas festas puis se dispersent petite à petit. J’ai l’impression d’être un peu décalé et de ne rien comprendre aux événements. Même la music installé exprès sur la plage plie bagage et rentre.

Finalement c’est qu’après une heure à peu près que d’ici et là on entend des musiques de plus en plus fort … Mais entre-temps nous sommes rentré au bateau et buvons un vert de champagne pour fêter la nouvelle année. Bonne année à vous aussi !

Comme nous avons une enveloppe de la mère de Jess que nous devons amener à Adelcia Pires, Première Dame des îles du Cap Verts, nous faisons route vers Santiago. Nous nous approchons de l’île pendant qu’il fait encore nuit et comme par ici aucun phare ne marche nous devons ralentir notre allure pour arriver de jour ; c’est comme ça que pendant trois ou quatre heure nous voyons une lumière rouge à tribord à peu de distance et nous concluons finalement que ça doit être un voilier aussi qui attend l’aube pour rentrer à Tarrafal. Effectivement c’est le cas, nous rentrons en premier et tout de suite après nous arrive Maco, Jûrgen notre voisin de El Hierro qu’on croyait parti pour les Antilles déjà. Sympa de le revoir avec son jeune équipier hollandais Maarten.

Le lendemain arrive un autre bateau que l’on connaît bien Lojan, avec Rainer et Daphné qui sont en route pour le Brésil, une soirée entre amis … .

Tarrafal est une baie très jolie avec des palmiers, une belle plage et un village étonnant avec de rues droites très larges, pavées et de petites maisons, le tout très aéré. Le marché est bien fourni, l’île est assez verte. Après quelques jours, nous continuons vers Praia car nous devons revenir vers Sal pour le 20 pour chercher Silvan et Sal est au nord donc contre le vent.

Arrivée à Praia, la première chose à faire est d’appeler Madame la Présidente. Nous avions envoyé des mails, mais sans réponse, nous étions donc pas sur si elle allait être là.Jess arrivait d'avoir un RV avec elle dans son buro.

Bref le Lendemain nous allons trouver la fondation infancia felic, dont Adelcia est la Présidente et nous y sommes accueilli par elle-même qui nous reçoit pendant environs deux heures, nous bavardons de tout, de son ami Rosa, la mère de Jess, bien sur, mais aussi de l’évolution du pays, de la fondation, des élections à venir, … et nous faisons bien sur la photo souvenir pour la maman de Jess avec la Première Dame du Pays.

Nous rentrons après avoir visité la ville avec son marché flamboyant et grouillant de vie, content de notre journée et nous nous préparons pour partir à l’aube.

Pour une fois nous fermons tout, car on nous à prévenue, sauf le capot au-dessus du carré, difficile à ouvrir car sous les drisses tendues, et nous nous couchons tranquille, vers une heure du mat Jess se réveil et me dit, écoute il y a quelqu’un, j’ai du mal à me réveiller et à y croire, mais déjà elle cri « il y a quelqu’un », je saute du lit pour aller voir, découvre la descente ouverte, que j’avais pourtant bien fermé de l’intérieur, sort et entend juste un plouf dans l’eau, Et j’aperçois à quelque mètre quelqu’un à la nage avec comme un sac à la main. Entre temps Jess arrive et me dit qu’elle à vue un petit maigre descendre par l’arrière. Nous contrôlons le carré, voyons la moustiquaire déchirée et petit à petit nous rendons compte que des choses manque : l’ordinateur, l’appareil photos, deux telefones portable et le iPod. Le voleur est encore en train de nager vers le jeté, nous appelons donc par VHF la policia maritima, j’explique la situation en français, mon interlocuteur semble comprendre me demande quand, je lui dis il y a cinq minute le voleur est encore en train de nager à terre … Puis plus de réponse …

Nous sommes un peu choqué et mettons du temps à tout comprendre, que faire, qu’est-ce qu’il faut faire. Je me rends compte que rester pour porter plainte serait utile que pour une déclaration d’assurance, mais nous n’avons pas d’assurance qui couvrirait ça, j’ai aucune envie de passer une journée d’un commissariat à l’autre pour me plaindre, non je n’ai qu’une envie de me défouler en mer contre vent et marées. Nous partons donc comme prévu à l’aube, envoyons quelque mails par tel satellite, puis après 36h de navigation au près serré en tirant des bords nous arrivons à Sal.

1 Kommentar:

Suzanne hat gesagt…

Soooooo schön wieder von euch zu hören! Auch ohne Aufnahmen kann sich der Leser/In bildlich vorstellen, was ihr so spannend beschreiben könnt,fast wie ein Thriller.....!
Es ist so gemein, dass man euch alles geklaut hat, was kann man denn anderes dazu sagen als MER..!
éspérons que c'est la première et la dernière fois!!!!