Freitag, 25. Februar 2011

HARMATTAN

harmattan ist ein wind der viel wärme, und vorallem viel sand aus der sahara mitträgt.

als wir am 5. februar um 10h30 furna richtung mindelo verliessen begleitete uns der harmattan - sandete uns völlig ein, aber er war auch die kraft die uns vorwärts trieb. wir sahen fast gar nichts als wir nördlich von brava an den ilheus secos ou do rombo vorbeisegelten. der wind wehte aus ONO und wir kamen mit einem schlag bis zum kanal von sao vicente. wir freuten uns, so schnell und ohne aufkreuzen vorwärtsgekommen zu sein...es war 08h00 und schon bald würden wir in mindelo sein.
im kanal hatten wir den strom gegen uns. mit unterstützung des motors wollten wir bis nach mindelo weitersegeln. nach fünf minuten stellte der motor ab. ruedi verschwand im motorenraum während dem silvan und ich mit aufkreuzen begannen.
nach einer stunde gab ruedi auf. wie ein wildes pferd kreuzte die galileo durch den kanal...nicht unbedingt die besten verhältnisse um am motor rum zu basteln.
um 16h sind wir , ziemlich abgekämpft, in den hafen von mindelo gesegelt. mir war es ziemlich gschmuech zu mute...ankern, inmitten all dieser schiffe ohne motor, böen von 25 knoten, und wir rasen da rein mit so viel segel oben....
ruedi ankert wie wenn wir das jeden tag so machen würden....ein einziges problem gibts doch noch. der anker hält nicht...
schnell den leo ins wasser . silvan und ruedi bringen einen zweiten anker aus, während dem ich mit fendern bereit stehe und die "nachbarn" mit einem freundlichen lächeln grüsse...ob wir denn kein motor hätten, fragt doch da ein netter mann...oh mann!
wie der anker hält verschwindet ruedi wieder um sich unserem motorenproblem anzunehmen.
schon bald ist klar: wir haben dieselpest an bord und die bösen algen verstopfen das ganze system.
in las palmas haben wir extra ein produkt gekauft welches den algenwachstum im dieseltank verhindern soll. ausser spesen nichts gewesen.
wir reinigen das ganze system, ruedi setzt einen neuen dieselfilter ein und der motor läuft wieder.
am nächsten tag legen wir in der marina an . waschen und putzen ist angesagt...und selbstverständlich zeige ich silvan "meinen markt".
die sicht ist immer noch eingeschränkt und so fällt der geplante ausflug nach santo antoa aus.
der wind dreht nach NNO...ideal um nach sal zu segeln .
am 10. februar erwarten wir simon und silvans wegflug ist genau 24h später.ich geniesse es beide söhne an bord zu haben.
silvans ferien sind zu ende. simons ferien beginnen.

Harmattan

Il y en a qui dise que de Brava il n’y a qu’une direction c’est la traversée de l’Atlantique, car revenir en arrière contre les alizés est difficile. J’étais donc un peu tendu le jour que nous sommes parti de Brava pour rejoindre Mindelo. Le vent était prévu à 25nd de NE. Je faisais donc mes calculs en fonction ce qui nous amenait après 36h à Tarrafal sur la côte ouest de Santo Antao. Le départ est comme prévue, la mauvaise visibilité due à l’Harmattan en plus, ce vent qui est chargé du Sable du Sahara. Il fallait passer proche des petites îles au nord de Brava, la vue était de 2mn à peine, avant de prendre notre cap au plus près du vent. Après quelques heures nous sommes assez content car le vent est suffisamment à l’Est pour pouvoir tenir un cap direct vers Sao Vincent, et ça continue comme ça, nous arrivons donc dès le matin vers la baie de Sao Pedro au sud de l’île. Il ne reste plus que de passer le canal de Sao Vincente réputé difficile pour l’accumulation de courant contraire et accélération du vent. Nous décidons alors de remonter les quelques miles au moteur… qui après cinq minutes s’arrête. Merde .,JE descends dans le compartiment moteur voit que l’arrivé de gasoil est bloqué n’arrive pourtant pas à trouver une solution immédiate, ce qui nous oblige de remonter à voile. Pendant quatre heures, on tire des bords avant d’arrivé dans la Baie de Mindelo où il fallait rentrer à la voile jusqu’à mouiller au milieu des voiliers encore très nombreux.

Ça se passe bien, à part que l’ancre chasse, on est obligé d’en mettre une deuxième rapidement. Je suis content d’avoir l’aide de Silvan pour cela.

Puis démontage du filtre de gasoil, découverte du bouchon « d’algues noir », malgré le produit qu’on à ajouté au gasoil. Puis ça remarche et le lendemain nous allons à quai dans la marina pour une journée de course de linge etc.

Puis comme on doit attraper un avion, nous repartons en direction de Sal, et, coup de chance, cette fois le vent et plus au Nord ce qui nous permet de faire Sao Vincente Sal sur un seul bord.

Tout va bien. Presque. Comme ça remue bien encore, en arrivant à Sal le moteur se bouche encore. Cette fois le dépannage est plus rapide, mais on se rend compte qu’on aura besoin d’un meilleur produit et qu’on devra nettoyer les cuves.

Simon arrivera avec plein de choses pour nous et Silvan repartira un jour plus tard.

Puis comme début de vacances pour Simon, on passera deux jours plongé dans le gasoil.

Qu’est-ce qu’on a sorti de saloperies de ces cuves !

1 Kommentar:

Suzanne hat gesagt…

vor meinem inneren auge sehe ich die galileo übers wasser und durch den von sand geladenen wind flitzen....quelle poisse ces algues!! soooo ne chrampf.. zum glück waren da noch zusätzliche helfende hände!
war nur schon von der vorstellung erschöpft...